Leçons vidéos et Cours d'échecs

A ceux qui fatigués d'apprendre veulent enfin savoir !

Sources d’erreurs classiques

Erreurs sur le plan technique et comportemental !

Manque d’analyse

C’est le plus dur, jouer aux échecs c’est analyser (voir avant), à ce niveau l’erreur est soit

– pas d’analyse du tout

– analyse trop superficielle

– on s’arrête toujours trop tôt (il faut toujours plus de profondeur dans l’analyse)

L’analyse (calcul + estimation finale).

c’est le calcul d’une séquence de coups (Blanc noir, blanc noir etc…) et l’estimation (les blancs sont mieux, le noirs sont mieux, position égale) de la position à la fin de cette séquence ! L’analyse est souvent négligée surtout quand il faut envisager le coup de l’adversaire (souvent même pas envisagé). On oublie trop souvent aussi d’être rigoureux quant à l’estimation finale! Résumons, l’analyse c’est envisager (calculer) le chemin que l’on va emprunter si on joue ce premier coup (engrenage) qui va entraîner la réponse adverse qui va entraîner ma réponse etc…., et surtout estimer la position finale !

« Si la position finale me plait j’y vais sinon je n’y vais pas! »

(Donc voir avant!)

L’analyse (avec donc l’estimation finale) c’est très compliqué pour tout le monde, mais on n’a pas le choix sinon « on joue au petit bonheur la chance ».

Jouer sans idée (plan, intention,projet)

La base de la stratégie est de choisir un secteur de l’échiquier (centre, aile roi, aile dame) à la limite choisissez un secteur au hasard, (c’est mieux que rien) et on envahit ce secteur (pas compliqué)! Le plus difficile après est de ne pas oublier le secteur choisi, et de rester cohérent avec ce choix.

Dans la partie suivante les blancs jouent sans idée, ils n’ont pas réussi à enchaîner une quelconque idée après la récitation des premiers coups (sicilienne), les noirs eux par contre ont joué sur l’aile dame, comme le veux la sicilienne (c’est l’intention du premier coup noir sur l’aile dame 1…c5).

Patience

Dans certaines situations on est pressé de jouer un coup (que l’on croit gagnant !), et on zappe complètement la lecture du coup joué par l’adversaire !

Identifier la menace

Voilà une capacité à développer, elle est indispensable afin de ménager notre émotion, en général le joueur débutant grossit la menace où voit des menaces là où il n’y en a pas, et n’est donc pas dans l’urgence et la pertinence de la position ! Et oui les échecs c’est le lieu même de l’altérité !

Capacité à prendre une décision

La base de la décision c’est le choix du plan (lié à l’ouverture dès le premier coup cf « Les idées cachées dans les ouvertures » de Reuben Fine, par exemple). Dons connaître ces idées (sinon au moins choisir un secteur de l’échiquier, aile roi aile dame, centre).

Autre cas, quand la position est morte ou fortement dégradée ne pas hésiter à jouer son « va tout », ne plus se défendre et tenter sa chance à fond (contre attaque) avec s’il le faut investir encore du matériel (souvent on reste sans rien faire recroquevillé!)

Manque de lecture

Je joue toujours en second (et non pas dans un état sec… bon bref) car je dois lire le coup joué par l’adversaire et cela à chaque coup joué, le problème vient souvent de l’absence de lecture (et oui cela arrive!) ou le plus souvent de la lecture trop superficielle! Il faut absolument acquérir cette discipline, « ne pas jouer tant que l’intention de l’adversaire n’est pas lue, identifiée). Cette lecture doit se faire aussi sur l’idée générale (plan de l’adversaire) cela est plus facile quand on connait les ouvertures et leur « philosophie ».

Ne pas faire confiance à l’adversaire

Quand l’adversaire sacrifie un pion ou une pièce; qui vous dit que le sacrifice est correct ! Donc vous vous devez de vérifier si ce sacrifice est correct et parfois (voire souvent) ce sacrifice est faux, donc vous n’avez plus qu’à encaisser ce cadeau!

Trop se lever durant la partie

Il faut se détendre lors d’une partie, donc se lever parfois durant la partie, il faut trouver le bon rythme, trop se lever nous fait sortir de la position (sur l’échiquier), ne pas se lever ou pas assez c’est prendre le risque d’avoir une vision sclérosée de la position!

Au passage variez les points de vue, ne serait-ce que se redresser (et le point de vue change tout de suite). Lorsque l’on se lève pourquoi ne pas en profiter pour passer derrière son adversaire et voir la position de son côté !!

Ne pas jouer sous le coup de l’émotion 

Comme le titre l’indique, ne jouez jamais sous le coup de l’émotion qu’elle soit négative (agression) ou postive (je suis dans une bonne position). Avoir la présence d’esprit de se lever et de se calmer!

Si vous touchez une pièce et que vous êtes pris d’hésitation

Ne vous croyez pas obligé de la jouer, reposez la, calmez vous et choisissez la bonne case pour cette pièce touchée !

Méfiez vous de la séduction

Elle est souvent forte aux échecs, toutefois par expérience le plus souvent (9 fois sur 10) cela ne fonctionne pas! On a beau le savoir méfiez vous toujours de la séduction!

Ne pas être au point sur ses ouvertures! (C’est grave)

C’est la première des erreurs, il faut absolument être au point sur son répertoire (choix de ses ouvertures et défenses, avec les blancs je joue e4 par exemple, avec les noirs je joue c5 (sicilienne) contre e4 etc…). Si l’on joue sans avoir un répertoire donc sur l’intelligence pure, cela coûte en temps et en énergie il faut tout calculer à chaque coup, sans compter les pièges théoriques dans lesquels ont peut tomber ! A cela il faut rajouter le manque de stabilité émotionnelle quant on joue non préparé (le fait d’être préparé et d’avoir le sentiment d’être prêt donne de l’assurance) et donc au coup par coup!

Contrôle de case

Compter le nombre de contrôles d’une case, souvent pas fait ou mal fait, avec un grand classique confusion entre les vrais contrôles et les pseudos contrôles (pièces supprimables,ou clouées). Un autre point sur ce thème qui relève du pseudo contrôle une pièce contrôle une case mais une fois que cette pièce joue sur cette case contrôlée elle ne la contrôle plus donc il ne fallait pas la compter dans le nombre de contrôle!

Vérifiez votre séquence de coups à chaque fois qu’un de ses coups est joué sur l’échiquier

Lorsque vous analysez une séquence et que vous commencez à la jouer (après l’avoir vérifiée) vous devez recalculer cette séquence à chaque fois qu’un coup est joué sur l’échiquier! Ne vous sentez pas obligé de débiter la séquence sans vérifier, il y a parfois une différence entre ce qui est vu mentalement et vu concrètement sur l’échiquier !

Attention aux traces mnésiques

Soyez attentifs aux mélanges de variantes parfois il se produit une superposition de coups ou de positions qui peut produire des aberrations !

Avoir trop de connaissances peut nuire

Vous pouvez occulter un coup, une séquence de coups, ou ne pas être dans la pertinence d’une position, car cette dernière vous fais penser à un motif connu (surtout s’il est séduisant)! Il faut constamment être dans la position du jour, « coller à la position ». Au passage si vous identifiez un motif connu, classique on peut être séduit par le motif (fier de l’avoir reconnu), vérifiez que rien ne gêne, un détail nuisible peut vous échapper !

La séduction de l’échec. « Mazette voit échec mazette donne échec »

On a tendance à prêter des vertus injustifiées au fait de donner échec! Les coups doivent toujours avoir une justification. C’est dans les finales que ce principe doit absolument être respecté, car si l’échec (surtout dans les finales donc) n’est pas justifié il sera utile à l’adversaire (Votre adversaire utilisera  votre échec pour faire progresser son roi!).

Voir le positif et le négatif

Prenez l’habitude de voir les aspects positifs et négatifs de chaque coup! Le joueur débutant a tendance à ne voir qu’un des deux aspects. La sagesse aux échecs c’est faire la balance entre les aspects positifs et négatifs de chaque coup!

La Théorie des coups candidats

On a tendance à jouer le premier coup qui nous passe par la tête, ce qui n’est pas bon! C’est l’occasion de rappeler la théorie des coups candidats. Quand vous avez le trait vous devez identifier les coups jouables (coups candidats) ! Par exemple si vous estimez qu’il y a 3 coups jouables, vous devez analyser (et donc estimer à la fin de l’analyse), les 3 coups candidats et faire un choix après ! On est loin de « je vois un coup je le joue ».

La planification à court terme

Au delà du plan de base, qui se caractérise par une « récitation des premiers coups »,et par une direction (aile dame, aile roi, centre) jouer aux échecs c’est maîtriser la planification à court terme. Au delà des premiers coups récités, il faudra « jouer ». Ne jouez pas au coup par coup, vous devez ‘même si cela est difficile (mais tout est difficile aux échecs) planifier à court terme, c’est à dire prévoir une séquence de quelques coups (le plus souvent 4 ou 5 maxi) qui constitue votre idéal à atteindre, si vous atteignez votre idéal vous devrez planifier à nouveau. Dans les livres cette idée est symbolisée par un triangle blanc ou noir selon le trait.

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