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Saint Amant Staunton (1843)



Le successeur de La Bourdonnais était un élève de Deschapelles, Pierre Saint-Amant. En mars – avril 1843 à Londres, Saint-Amant remporta un match en six parties contre Howard Staunton trois victoires à deux et une partie nulle. En décembre 1843, Staunton gagna la revanche à Paris sur le score de 11 victoires à 4 et six parties nulles.

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Pierre de Saint Amant

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Staunton

Si le match n’a jamais été décrit comme un « championnat du monde d’échecs »The Chess Chronicle8 le décrivait comme : « Le grand match d’échecs entre l’Angleterre et la France » et Saint-Amant, dans le magazine d’échecs Le Palamède, mettait simplement en tête des parties à la place des noms des joueurs : « France et Angleterre ».

À la suite de son deuxième match victorieux contre Saint-Amant en 1843, Staunton se déclara « champion du monde ». Le premier défi vint du maître allemand Bernhard Horwitz, un membre de la pléiade berlinoise, arrivé récemment en Angleterre. Au printemps 1846, Staunton remporta le match 14 victoires à 7 et trois nulles. La même année Staunton battit le jeune maître allemand Daniel Harrwitz qui vivait à Paris, 12,5 à 9,5 : sept victoires à 0 dans les parties à égalité ; une nulle, une victoire et six défaites dans les parties où il concédait un pion et le trait, et quatre victoires à trois dans sept parties disputées avec un handicap de un pion et deux coups.

À partir de 1851, la défaite de Staunton au tournoi de Londres en 1851, son refus d’affronter Paul Morphy en 1857-1858 et sa défaite au tournoi de Birmingham en 1858, le déconsidérèrent aux yeux des autres joueurs. Après 1860, Staunton retourna à ses études sur Shakespeare tout en éditant la revue Chess World. Il mourut en 1874.

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