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Les rapports avec la Chine

Chine : les ancêtres du xiangqi

En Chine, les sinogrammes xiang et qi, déjà associés dans le sens d’un jeu, figurent dans des textes très anciens comme le Zhaohun (Le rappel de l’âme), un poème de Song Yu présent dans le Chuci, recueil du IIIe ou IIe siècle av. J.-C., et dans le Shuo yüan du Ier siècle av. J.-C.. On ignore cependant de quel jeu il s’agissait. Au VI e siècle apr. J.-C., un xiangxi apparaît dans certains livres comme le Xiangjing (Classique du jeu des symboles) attribué à l’empereur Wu (Zhou du Nord). Cet ouvrage a été perdu mais sa préface, écrite par Wang Bao († 576) nous est parvenue. On y découvre la description énigmatique d’un jeu astrologique. Ce xiangxi pourrait être lié au mystérieux liubo, jeu de course apprécié en Chine sous les Han mais dont les règles sont aujourd’hui perdues. La relation avec le xiangqi actuel demeure complètement inconnue. Rien ne prouve que ce jeu céleste corresponde aux échecs. Mais personne ne peut affirmer qu’il ne s’agissait pas des échecs. Cette question reste sans réponse. L’existence du xiangqi devient indiscutable avec la parution du Xuanguai lu, un recueil de fables écrit par le ministre des Tang, Niu Sengru à la fin du VIIIe siècle. Dans l’une d’elles, le héros Cen Shun aurait rêvé d’une bataille à venir. Au lendemain de la victoire, ses proches pénètrent dans sa chambre et y trouvent une vieille tombe. Ils l’ouvrent et découvrent un échiquier dressé avec des pièces d’or et de bronze.

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