Michel Noir, né le dans le 2e arrondissement de Lyon1 (Rhône), est un homme politique français, ancien député du Rhône et maire de Lyon. Condamné dans l’affaire Pierre Botton, il doit abandonner la politique et rejoint le monde des affaires en créant une startup d’informatique.
Michel Noir est le fils d’un joaillier sertisseur et de Rose Dreyer. Entre 1968 et 1972, Michel Noir est chef de produit puis directeur commercial d’une filiale aluminium du groupe Brossette Péchiney. Entre 1972 et 1978, il devient consultant indépendant en marketing et relations humaines.
En 1998, il reprend ses études et prépare un doctorat de sciences de l’éducation. En 2000, il crée une entreprise, « Scientific Brain Training » (SBT), située à Villeurbanne, spécialisée dans les produits innovants destinés à entraîner et optimiser la mémoire, en compagnie du docteur Bernard Croisile, neurologue, et de Frank Tarpin-Bernard, informaticien.
En 2002, il soutient une thèse sous la direction de Michel Develay, intitulée Le développement des habiletés cognitives de l’enfant par la pratique du jeu d’échecs6.
La pratique du jeu d’échecs mobilise plusieurs fonctions cognitives de haut niveau. Elle a fait l’objet de nombreuses études en psychologie cognitive, concernant principalement l’organisation de la mémoire à long terme de l’expert, les stratégies d’exploration en profondeur et d’imagerie mentale, et les heuristiques en résolution de problème. Les habilités développées par l’apprentissage et la pratique des échecs sont-elles spécifiques ou peuvent-elles être transférées à d’autres domaines? Pour répondre à cette première question nous avons conduit à la fois sur le plan théorique et sur le plan expérimental une analyse des conditions du transfert métacognitif et de la didactique des échecs dans l’optique du transfert. Dans un premier ensemble d’expériences portant sur des sujets de 10 et 13 ans, nous avons mis en évidence la transférabilité de certaines habiletés relatives au traitement visuo-spatial, à la stratégie de mémorisation et à la résolution de problèmes. Une deuxième partie expérimentale a consisté à proposer un apprentissage des échecs sur une durée de sept mois à des élèves de CM2 (10 ans et demi d’âge moyen), à l’aide d’un didacticiel intégrant l’objectif du transfert que nous avons confectionné. Une validation de ce transfert a été obtenue lors de l’exécution de tâches contrôle non-échiquéennes. Nous avons ainsi démontré que la plupart des compétences ne sont pas exclusivement liées au domaine spécifique de leur acquisition, et qu’elles sont d’autant plus transférables que la didactique du domaine aura intégré un objectif de transfert.