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Les cases conjuguées

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La finale du Diag.1 ci-dessous a joué un rôle historique dans le développement de la théorie des finales de pions.

Il existe une grande diversité d’opinions relatives à l’origine de cette étude et même à la nature de son auteur. La vérification effectuée nous permet d’affirmer ce qui suit. Au printemps de 1901, E.Lasker se présenta dans différentes villes des Etats-Unis en donnant des conférences et en réalisant des séances de parties simultanées. Selon les dires d’un témoin oculaire, le Comte A.L. Razvadovski, Lasker démontra le 21 mai 1901 dans un cercle de Chicago « une des ses dernières finales » légèrement modifiée par Reichgelm (Diag.1). Cette nouveauté fut copiée par la revue Shajmatnoe Obozrenie (1901, page 245) de la Nouvelle Revue (n°6). Au cours de cette même année, Lasker publia son étude dans le Manchester Evenning News, et Reichgelm, dans le Chicago Tribune. Le fait de savoir si la position Diag.1 a été extraite dans son intégralité d’une séance de parties simultanées de E.Lasker, ou seulement la répartition caractéristique des pions, n’a pas été éclairci, mais il est certain que la finale ne provient pas du « match Lasker-Reichgelm ».  A mes questions, Lasker, en 1973 répondit : « L’étude est de moi. J’a iconnu Reichgelm à Philadelphie en 1904 où il me fit connaître sa modification ». Il faut reconnaître que la variante de Reichgelm a relevé la valeur théorique de l’étude originale.

Diag.1

Durant la période au cours de laquelle l’école des partisans de l’opposition triomphait sur toute la ligne et était reconnue de tous, une position fut publiée devant laquelle ces partisans se trouvèrent devant une impasse; le terrain sur lequel ils s’appuyaient, leur manqua. Cette finale attira l’attention d’une façon extraordinaire et suscita une infinité de commentaires, conférences et discussions (pendant cette période on en revint à parler d’une étude, publiée asssez longtemps avant, et qui en son temps, passa presque inaperçue; Cf le diag ci-dessous.

Tchigorine, Maître International, fut un des premiers à signaler l’importance « des cases conjuguées ». Les difficultés qui surgissent au cours de la manœuvre des rois ( moindres dans le diag.1 et un peu meilleures dans la variante de Reichgelm Diag.2)  furent utilisées de nombreuses fois pour essayer de sauver la situation en proposant des solutions faciles « sans casse-tête ». Pour la finale considérée ici, on connaît au moins trois recettes de ce genre.

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