1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.c3.
Elle tire son nom du joueur italien du 18è siècle Domenico Lorenzo Ponziani, qui l’a analysée en 1769. Elle a été utilisée plus tard parHoward Staunton. L’ouverture est aujourd’hui rare et est essentiellement jouée pour l’effet de surprise, les Noirs ayant plusieurs possibilités d’égaliser.
Avec leur 3e coup, les Blancs se préparent à construire un centre fort avec 4.d4. Cette stratégie est logique et se retrouve aussi dans la partie italienne et la partie espagnole. Cependant, 3.c3 est prématuré ici car il prive le cavalier b1 de sa case naturelle de développement et n’empêche pas les Noirs d’être actifs au centre. Contrairement à la partie italienne, l’avance d4 ne se fait pas avec gain de tempo.
Variantes principales
- 3…d5 4.Da4
- 4…Fd7 (variante Caro)
- 4…f6 (variante Steinitz)
- 4…Cf6 (variante Leonhardt)
- 3…d5 4.Fb5
- 3…f5 (contre-gambit Ponziani)
- 3…Cf6 (contre-attaque Jaenisch)
La réponse la plus agressive des Noirs est 3…d5, contre-attaquant au centre. Les joueurs qui ne sont pas familiers avec l’ouverture doivent se méfier car après 4.Da4, les Noirs doivent soit renforcer le centre avec 4…f6 (la variante Steinitz), soit être disposés à sacrifier un pion avec 4…Fd7 (variante Caro) ou 4…Cf6 (variante Leonhardt). Si les Blancs jouent 4.Fb5, le jeu est aigu avec des chances de part et d’autre.
Le contre-gambit Ponziani (3…f5) est une autre réponse agressive des Noirs. Les positions sont similaires avec celles du gambit letton.
La réponse la plus sûre des Noirs est 3…Cf6 (variante Jaenisch), la partie peut se poursuivre avec 4.d4 Cxe4 5.d5 Ce7 6.Cxe5 Cg6.
Références
- Nick de Firmian, Modern Chess Openings: MCO-14, Random House, 1999 (ISBN 0-8129-3084-3)