Loïc Le Ribault, né le 18 avril 1947H 1 à VannesH 2 et mort le 6 juin 2007 à Dinard1, est un géologue français, Docteur ès Science en sédimentologie et expert judiciaire en micro-analyse.
Biographie
Microscopie électronique
Docteur es sciences en géologie, il devient un des pionniers en France de l’utilisation du microscopie électronique à balayage2. Il rénove la police scientifiquefrançaise dans les années 1980. Il devient l’expert en micro analyse près la Cour d’appel de Bordeaux et près la Cour de cassation. Il fonde son propre laboratoire privé le Centre d’applications et de recherches en microscopie électronique3 (C.A.R.M.E), dont un des secteurs d’expertise est la micro-analyseN 1, qui fit faillite à cause du non paiement d’une dette de quatre millions de francs de la part de l’État français lequel ne passa plus de commande d’enquêtes afin de ruiner l’entreprise privée et permettant ainsi de récupérer à bas prix le matériel coûteux (microscope électronique) et les protocoles d’études en créant l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, qui développe sa méthode d’exoscopie des sables2. Il a notamment mis au point une méthode révolutionnaire d’examen microscopique des sédiments permettant de déterminer l’histoire géologique et la provenance des grains de sable4[réf. insuffisante].
Silicium organique
Durant les années 1990, il met au point la molécule G5 à base de ce qu’il appelle le silicium organiqueH 3,H 4, d’après les travaux de Norbert DuffautH 5,H 4, chimiste organicien de l’université de Bordeaux, qui réussit à synthétiser en 1957 une molécule de silicium organique, stabilisée avec de l’acide salicyliqueN 2,H 6. La mise sur le marché de ce produitN 3 lui vaut une condamnation pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie1. Des plaintes ont en effet été déposées par le conseil de l’Ordre des médecins en France et par l’Ordre national des pharmaciens. Après une cavale de 7 ans dans les Caraïbes, à Jersey puis en Irlande, il est arrêté en 2003 à Genève à la suite d’un mandat d’arrêt international. Jugé en 2004 à Bordeaux, il est condamné à un an de prison2. Il s’installe à la suite de ces mésaventures en Irlande, où il commercialise son produit qu’il fait autoriser dans l’ensemble du Commonwealth. Il meurt en 2007 à l’âge de 60 ans.
Depuis le 18 février 2011, Silicium España Laboratorios SL, détient officiellement le titre de propriété intellectuelle du Dr Loïc Le Ribault. Silicium España est propriétaire des marques « Loïc Le Ribault » et « Silicium G5 »5 et vend le silicium G5.
Le 6 juin 2017, l’association « Les Amis de Loïc Le Ribault » a commémoré le 10ème anniversaire de sa disparition au cimetière de Saint-Jacut-de-la-Mer6.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Valérie Duby et Alain Jourdan, LoÏc Le Ribault : savant maudit?, Lausanne, Paris, Favre, (ISBN 9782828908065)
- Laure Pouliquen, Le silicium organique de Loïc Le Ribault, Paris, G. Trédaniel, (ISBN 9782844457073)
- Jean-Paul Le Perlier, Loïc Le Ribault : le scientifique qu’il fallait faire taire, Paris, éditions Trédaniel, coll. « Guérisons interdites, survivants illégaux », (ISBN 2844458580 et 978-2844458582, OCLC 218057915, notice BnFno FRBNF41160616, ASIN 2844458580), « Le G5 et son inventeur »
- Jean-Daniel Metzger, Loïc Le Ribault et le G5: histoire d’un parasite de Norbert Duffaut et du silicium organique, Genève, éditions Ambre, , 156 p. (ISBN 2940430292 et 9782940430291, OCLC 758867790, présentation en ligne [archive], lire en ligne [archive]), « Loïc Le Ribault & le G5 : l’aventure du silicium organique », p. 156
- (it) Roberto Dana, Carpe diem. L’alba e il tramonto di una vita sono un batter d’occhio nell’eternità, GAIA srl – Edizioni Univ. Romane, , 428 p., « Utilizzo del Silicio Organico G5 », « Un breve Curriculum di Loïc Le Ribault » (ISBN 8860220408 et 9788860220400, lire en ligne [archive]), p. 304
- Pierre Lance, Savants maudits, chercheurs exclus, Tome I, Éditeur Guy Trédaniel
- John McPhee, Irons in the Fire, (1998).
Filmographie
- « Les empreintes du crime » le 6 juin 2000 dans Faites entrer l’accusé présenté par Christophe Hondelatte sur France 2.
- Jean-Yves Bilien et Pantxo Arretz, Loïc Le Ribault : mandat d’arrêt contre un chercheur, Paris, Satya productions, 2003 [dl 2007], film documentaire : 1 DVD [vidéo] monoface simple couche zone 2 : 4/3, coul. (PAL), son., surround, durée : 54:03 (notice BnF no FRBNF41164451, lire en ligne [archive]), cf. à partir du minutage 22:36, chap. 3 (« Loïc Le Ribault et le silicium organique »)
Médias
- Serge de Beketch et Jean-Paul Le Perlier, Loïc Le Ribault : la traque à mort d’un génie Français, Paris, Radio Courtoisie, ,
[vidéo] durée : 03:49:39, Le Libre Journal de la France courtoise(ISSN 1244-2380, notice BnF no FRBNF34459813, écouter en ligne [archive])
Notes et références
Notes
- La théorie des sables selon laquelle le système de reconnaissance de la provenance du sable peut être utilisé en criminologie.
- Molécules G1 et G2 appliquées en médecine sous l’appellation « DNR » (Duffaut Norbert Remède).
- Vendu comme produit de médecine douce.
Références bibliographiques
- Dana 2007, p. 304
« Loic Le Ribault è nato il 18 Aprile 1947 in Francia. »
- de Beketch et Le Perlier 2005 → min. 13:07
- Dana 2007, p. 304
« Loic Le Ribault […] Il ricercatore e l’inventore dell’autentico Silicio organico. »
- Bilien 2003 / 2007 → min. 22:36
- Metzger 2010, p. 156
- Dana 2007, p. 304
« Il G5 liquido deve essere conservato a temperatura ambiente possibilmente al riparo della luce. »
Autres références
- « Loïc Le Ribault est mort » [archive], 20 Minutes Online, le 7 juin 2007
- Éric Lemasson, « Grandeur et décadence d’un expert », émission Le Magazine de la santé sur France 5, 20 juin 2013
- Paul Malliavin (directeur de publication), Écrits de Paris : revue des questions actuelles, Paris, Centre d’études des questions actuelles, politiques, économiques et sociales, Société parisienne d’édition et de publication (no 700 à 704), (ISSN 0013-0710, notice BnFno FRBNF34348549, lire en ligne [archive]), « Loïc Le Ribault, le savant qui en savait trop », p. 48 (notice BnF no FRBNF32846678)
« En septembre 1981, après avoir vainement essayé d’intéresser l’Etat à son projet, Le Ribault crée le C.A.R.M.E., Centre d’applications et de recherches en microscopie électronique, un laboratoire de micro-analyse unique au monde qui rapidement deviendra le correspondant privilégié des magistrats, de la DST et même du FBI. En dix ans, il traitera plus de 1 500 affaires criminelles. Mais son succès n’est pas du goût de tous. Ainsi lorsqu’il fait la preuve que la terre jetée sur le corps d’un des « disparus de Mourmelon », Trevor O’Keefe, et celle collée à la pelle cachée dans la camionnette de l’adjudant-chef Chanal est la même. Ou qu’il découvre des traces de titane sur des victimes de l’explosion, qui, le , a détruit l’immeuble de la Maison des Têtes, dans le Vieux Toulon, faisant 13 morts. Officiellement, c’est un suicide au gaz. Pour le CARME, c’est le résultat d’un missile tiré lors des manœuvres se déroulant au même moment dans la baie. »
- Genève Home Informations, 4-5 février 2004, Il nous écrit de prison, par Gil Egger, p. 27
- « Communiqué de presse » [archive], sur http://www.loic-le-ribault.com/ [archive]
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jacut-de-la-mer-22750/un-hommage-loic-le-ribault-genie-de-la-medecine-5