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Le Roque

Un peu d’histoire

Le roque

Le roque trouve son origine dans le saut du roi. Il existait deux formes de ce saut : soit le roi se déplaçait une fois comme un cavalier, soit il avançait de deux cases lors de son premier coup. Le déplacement du roi en forme de cavalier pouvait être utilisé tôt dans la partie pour mettre le roi en sécurité ou plus tard pour échapper à une menace. Cette seconde forme était jouée en Europe dès le xiiie siècle. En Afrique du Nord, le roi était transféré à une case sûre par une procédure en deux mouvements : le roi se déplaçait sur la deuxième rangée du joueur, puis la tour et le roi échangeaient leurs places initiales.

Différentes formes de roque se sont développées avec la diffusion des règles au cours des XVe et XVIe siècles, ce qui a augmenté la puissance de la dame et du fou, leur permettant d’attaquer à distance et des deux côtés de l’échiquier, renforçant ainsi l’importance de la sécurité du roi.

La règle du roque a varié selon les lieux et les époques. Dans l’Angleterre, l’Espagne et la France médiévales, le roi blanc pouvait sauter vers les cases c1, c2, d3, e3, f3 ou g1, à condition qu’aucune capture n’ait lieu et que le roi ne soit pas en échec et ne traverse pas une case menacée ; le roi noir pouvait se déplacer de manière analogue. En Lombardie, le roi blanc pouvait également sauter vers a2, b1 ou h1, avec des cases correspondantes pour le roi noir. Plus tard, en Allemagne et en Italie, la règle fut modifiée de sorte que le déplacement du roi soit accompagné d’un mouvement de pion.

Dans le Manuscrit de Göttingen (vers 1500) et dans une partie publiée par Luis Ramírez Lucena en 1498, le roque consistait à déplacer la tour, puis à déplacer le roi lors de deux mouvements séparés.

La version actuelle du roque a été établie en France en 1620 et en Angleterre en 1640. Elle permet de combiner le déplacement de la tour et le saut du roi en un seul mouvement[1].

À Rome, du début du XVIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, la tour pouvait être placée sur n’importe quelle case, y compris celle du roi, et le roi pouvait être déplacé sur n’importe quelle case de l’autre côté de la tour. Cela s’appelait le roque libre.

Dans l’édition de 1811 de son traité sur les échecs, Johann Allgaier a introduit la notation 0-0. Il distinguait entre 0-0r (à droite) et 0-0l (à gauche). La notation 0-0-0 pour le roque du côté de la dame a été introduite en 1837 par Aaron Alexandre. Cette pratique fut adoptée dans la première édition (1843) de l’influent Handbuch des Schachspiels et est rapidement devenue la norme. Dans la notation descriptive anglaise, le mot « Castles » (roque) était initialement écrit en toutes lettres, avec « K’s R » ou « Q’s R » pour désambiguïser si nécessaire ; finalement, la notation 0-0 et 0-0-0 fut empruntée au système algébrique.

 

 

De nos jours

 

Le roque qui s’effectue avec le Roi et la Tour permet de protéger le roi. Vous découvrirez dans la vidéo ci-dessous qu’il y a le petit roque et le grand roque. Dans les deux cas c’est une procédure qui vise à protéger le roi un acte passif mais oh combien important car une partie où le roi n’est pas protégé par le roque est fortement déconseillé ! Cependant il y a une part active et non négligeable dans le roque (qu’il soit petit ou grand) à savoir la liaison des tours qui est une donnée très importante. Des tours non liées coûtent de parties !

Les Blancs ont le petit roque sur leur droite. Ils peuvent avec une seule main jouer le roi en premier (ce qui indique le petit roque car le roi habituellement ne joue que d’une seule case).

 

Le petit roque

Les Blancs viennent d’effectuer le petit roque (sur la droite).

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Les Interdictions

 

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